1 français sur 4 utilise un AdBlocker
- 24% des français utilisent un AdBlocker
- Les pré-rolls sont les plus détestés par les internautes
- L'utilisation des bloqueurs de pubs pourrait avoir des conséquences sur la pérennité des sites web
Les publicités sont absolument partout sur internet, de nos réseaux sociaux aux plate-formes de streaming en passant par les blog et sites d'actualités. Le problème étant que cette omniprésente est considérée comme nuisible par 83% des internautes en France selon une récente étude du CSA au sujet de ce rapport conflictuel.
A l'heure où tout doit incessamment aller plus vite, les pré-rolls sont les pires ennemis des Français : combien de fois avez-vous eu droit à une bande-annonce avant de pouvoir accéder à la fiche du film qui vous intéressait ?
Face à une telle frustration, les entreprises devraient certainement revoir leur politique sur le web.
L'étude menée par le CSA révèle que 24% des français affirment utiliser un bloqueur de publicités, comme AdBlock, et que 15% des sondés envisagent d'en installer un prochainement.
En somme, on arrivera bientôt à 39% d'internautes qui ne verront plus les pubs lors de leur navigation.
Mais alors, qu'elles sen seraient les conséquences ? Comme chacun le sait, ou tout du moins devrait le savoir, les éditeurs de contenus déploient ces publicités afin d'en obtenir une rémunération. Revenus qui permettront notamment d'assurer les frais d'hébergement de leur site, payer leurs salariés et ainsi régler les différentes obligations financières s'imposant à leur activité.
L'utilisation massive de bloqueurs de pubs est par conséquent néfaste pour leur pérennité, conduisant alors de plus en plus d'entre eux à limiter leur contenu à ceux qui acceptent de désactiver lesdits logiciels sur leurs plateformes.
Pour le CSA, il ne tient qu'aux acteurs du web de changer les choses. Se réconcilier les utilisateurs en proposant moins de contenus publicitaires, ou bien de manière plus ciblé de façon à ce qu'il y voient une information utile plutôt qu'une offre dont ils n'ont que faire.
Une démarche délicate mais nécessaire, d'autant plus que seuls 4% des visiteurs seraient prêts à payer pour se passer des publicités.
Après tout, pourquoi payer ou s'encombrer d'appels à la consommation quand une simple extension de notre navigateur permet de nous en débarrasser ?
Mis à part peut-être soutenir les personnes qui travaillent pour vous produire ce contenu, et ça, c'est important.
En attendant la publicité online va devoir se réformer si elle ne veut pas disparaître totalement ...